La Route des esclaves retrace le parcours des esclaves avant leur déportation pour des travaux forcés en occident. Elle était constituée de six étapes :
La Place Chacha
Cette place tient son nom d’un des plus célèbres négociants et servait en quelque sorte de marché. C’est en ce lieu que se faisait la sélection des esclaves (Le plus grand Marché d’esclave de l’Afrique de L’ouest)
L’arbre de l’oubli
Cet arbre fut planté au 17ème siècle et représentait la deuxième étape. Les esclaves sélectionnés et marqués devaient faire le tour de cet arbre.Il s’agissait en fait d’un lieu marécageux en pleine forêt où les esclaves étaient rassemblés et maltraités pendant 66 jours afin de briser tout sursaut de rébellion.
Les malades, les fatigués et les morts, hommes comme femmes, étaient jetés dans une fosse commune de 10m de profondeur et de 6m de largeur, d’où le nom de Cimetière des esclaves.
Les cases Zomaï
Après l’étape de l’arbre de l’oubli, les esclaves étaient conduits dans des sortes d’entrepôts totalement obscures et exigus (« Zomaï » signifiant « que le feu ou la lumière ne s’y attarde pas ») dans lesquels ils étaient enfermés pendant 3 à 4 mois jusqu’à l’arrivée des navires négriers.
Le Mémorial du Souvenir
Les nombreux esclaves qui ne survivaient pas à leurs inhumaines conditions de détention étaient enterrés dans une fosse commune ; ce qui a conduit à l’érection d’un mémorial à cet endroit avec un mur des lamentations dressé au milieu.
L’arbre du retour
Il s’agit ici de la cinquième étape de la route des esclaves. Elle consistait à faire tourner les esclaves, hommes comme femmes, trois fois autour d’un arbre. Cette cérémonie, qui se faisait en présence des égunguns, avait pour but de permettre à l’âme des esclaves, morts sur place ou en exil, de pouvoir rejoindre la terre de leurs ancêtres.
La Porte du non- retour
Elle représentait la dernière étape de la route des esclaves. A cette étape, on considérait qu’aucun des esclaves ne pouvait plus revenir chez eux.